Ce Samedi 14 décembre 2013, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République Dr. Ir Gervais Rufyikiri, s’est joint à la population de la Mairie de Bujumbura dans la célébration de la journée nationale de l’arbre. Le thème choisi pour cette année 2013 est : « Protégeons le bassin versant, augmentons la production agricole et luttons contre les changements climatiques ».

 

Dans son discours, le Deuxième Vice-Président a indiqué que cette journée marque le début de la campagne de plantation des arbres à travers tout le pays afin de mobiliser toute la population burundaise à participer massivement aux activités de protection de l’environnement
Il a ainsi invité la population burundaise à rompre avec les comportements irresponsables qui constituent une menace pour l’environnement. Il a mentionné entre autre les feux de brousse, une coupure excessive des arbres pour la fabrication du charbon etc.
Le Deuxième Vice-Président a, par ailleurs, demandé aux responsables de l’environnement en Mairie de Bujumbura à redoubler d’efforts pour que toutes les ordures soient collectées et jetées dans un endroit approprié pour protéger le Lac Tanganyika.
Il a invité la population burundaise à planter des arbres le long des rivières, des routes, sur les collines afin de faire face aux problèmes liés aux changements climatiques.
Au cours de cette célébration, un certificat devrait être remis dans chaque province à une commune, qui a servi d’exemple dans la protection l’environnement. En Mairie de Bujumbura, le certificat a été décerné à la commune de Cibitoke.

 

Ce vendredi 13 décembre 2013, le Secrétariat Exécutif des Réformes du Doing Business tient un atelier de validation des projets de lois relatives aux réformes pour l’amélioration du climat des affaires au Burundi sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-Président de la République.

Dans son allocution, Monsieur le Deuxième Vice-Président a fait savoir que ledit atelier s’inscrit dans le cadre du suivi des conclusions de la retraite sur les réformes pour l’amélioration du climat des affaires, organisée du 11 au 12 novembre dernier et dont l’une des principales recommandations formulées par les participants avait trait à l’accélération du rythme de réformes pour améliorer davantage le climat des affaires ainsi que le classement du pays dans les prochains rapports Doing Business.
Son Excellence Gervais Rufyikiri a mis en exergue quelques lois et propositions d’amendement qui vont être analysées notamment la loi sur les suretés mobilières, la loi sur le cadre légal du Crédit Bureau, la loi sur l’insolvabilité, l’adhésion du Burundi à la Convention de New York, l’amendement de certains articles du code de commerce, du code des sociétés privées et à participation publique, la loi portant sur les droits d’enregistrement en matière foncière ainsi que l’harmonisation des lois commerciales avec celles de la Communauté Est Africaine.
Le Deuxième Vice-Président a confié que le Gouvernement du Burundi se réjouit du pas déjà franchi dans l’amélioration du climat des affaires et du travail remarquable déjà accompli ayant permis depuis 2012, une amélioration visible du climat des affaires et subséquemment un meilleur classement du pays en la matière dans le concert des nations. A ce sujet, il a rappelé que pendant trois années consécutives, le Burundi figure parmi les dix meilleurs pays au monde les plus réformateurs et fait partie des pays qui ont sensiblement amélioré les performances au niveau du classement des pays par la Société Financière Internationale. 
Monsieur le Deuxième Vice-Président a invité les participants à avoir constamment à cœur que l’amélioration du climat des affaires est un processus permanent et de longue haleine requérant un engagement sans faille de toutes les parties prenantes. A ce titre, il appelle tout un chacun à œuvrer sans relâche en vue de permettre au Burundi de demeurer parmi les champions dans l’amélioration du climat des affaires, tout en soulignant également que la promotion d’un secteur privé dynamique qui contribue efficacement à la croissance économique et au développement social et économique du pays en dépend largement. 
Il a par ailleurs réitéré ses remerciements à toutes les parties prenantes pour le travail déjà abattu, tout en leur demandant de poursuivre inlassablement leur travail pour initier davantage des réformes à mettre en œuvre sur tous les indicateurs du climat des affaires et adapter chaque fois que de besoin les lois y relatives afin d’améliorer le classement et faire du Burundi une destination préférée pour les investisseurs. 

 

 

 

Ce Mardi 10 décembre 2013, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République Dr.Ir Gervais Rufyikiri a reçu en audience le Représentant Résident du FMI au Burundi Monsieur Koffie Yao venu lui présenter ses adieux au terme de sa mission au Burundi. Il était également accompagné par une délégation de la FMI conduite par Williams Oralh ainsi que le nouveau Représentant Résident du FMI au Burundi Monsieur Prosper Yaum.


 

Au cours de cette visite, le Deuxième Vice-Président a remercié le FMI pour ses appuis multiformes qui permettent au pays d’avancer. Monsieur Williams Oral a laissé entendre que l’objectif de sa visite au Burundi était de poursuivre le dialogue entre le FMI et le Burundi. Monsieur Williams a indiqué qu’il se réjouit d’une part, des bonnes relations qui existent entre le Burundi et le FMI et d’autre part, pour les progrès déjà réalisés par le Burundi.
L’ancien Représentant-Représentant du FMI, Monsieur Yao a remercié le Deuxième Vice-Président de la République pour le soutien qu’il lui a apporté durant sa mission au Burundi. Il a confié qu’il part convaincu que le Burundi est sur la bonne voie de la relance économique.
Le Deuxième Vice-Président de la République a apprécié le travail qu’ils ont pu accomplir ensemble ainsi que le dynamisme dont il a fait montre pendant sa mission au Burundi. Il lui a alors souhaité pleins succès dans ses nouvelles responsabilités tout en soulignant que pendant le temps passé au Burundi, il a vu beaucoup de bonnes choses qu’il pourra partager avec les autres.
Monsieur KOFFIE YAO a profité de l’occasion pour présenter celui qui va lui succéder comme nouveau Représentant du FMI au Burundi à savoir Monsieur Prosper YOUM. Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République lui a souhaité la bienvenue et lui a confié qu’il est toujours disponible chaque fois qu’il aura besoin de lui pour dialoguer et surtout lui faciliter sa mission.

 

Son Excellence le Deuxième Vice–Président de la République, Dr.Ir Gervais Rufyikiri a procédé, ce lundi 09 Décembre 2013, à l’ouverture officielle de la 2ème Assemblée Générale et de la Conférence Scientifique de l’ASARECA qui se tient à Bujumbura jusqu’au 13 Décembre 2013. Le thème choisi est : « Transformation de l’Agriculture pour un Développement Agricole Equitable en Afrique de l’Est et Centrale ».

Dans son mot de circonstance, Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République a fait savoir que cette 2ème Assemblée Générale et cette Conférence Scientifique vont répondre parfaitement aux préoccupations du moment, surtout celles liées à l’ l’insécurité alimentaire dans la région. En effet, elles visent comme principaux objectifs ci-après : dégager les leçons du passé et identifier les facteurs de succès pour la transformation de l’agriculture en Afrique de l’Est et Centrale ; formuler et adopter un plan d’action pour éclairer la transformation de l’agriculture comme moteur d’une croissance économique équitable en Afrique de l’Est et Centrale ; développer et renforcer les partenariats nécessaires pour la transformation de l’agriculture.

Il a en outre souligné que dans la plupart des pays membres de l’ASARECA, le secteur agricole est marqué par un certain nombre de défis à relever, les plus saillants étant : le faible accès aux intrants agricoles comme les engrais chimiques ; les semences améliorées ; les produits phyto et zoo-sanitaires ; l’insuffisance dans la disponibilité et la vulgarisation des résultats de la recherche ; des outils et pratiques agricoles toujours restées traditionnelles, comme l’utilisation de la houe au lieu d’une mécanisation agricole, un très bas niveau d’irrigation, un niveau très bas d’adaptation de l’ agriculture aux effets des changements climatiques ; un développement encore timide de l’industrie de transformation agro-alimentaire rendant difficile la conservation et la commercialisation des produits agricoles.

Parmi les résultats que les pays et toute la région attendent de l’ASARECA, le Deuxième Vice–Président a mentionné une large diffusion des technologies et innovations, le contrôle et la lutte contre diverses maladies des plantes et des animaux, la diffusion et la promotion des variétés de plantes et des races animales à haut rendement, ainsi que la diffusion de meilleurs pratiques culturales et d’élevage pour améliorer la productivité.
Il a confié que des thèmes aussi riches que variés seront développés par d’éminents experts durant cette Conférence Scientifique et qui permettront aux participants de s’enrichir mutuellement de leurs expériences, de se rendre compte des progrès déjà accomplis et des défis qui demeurent à relever dans le secteur agricole. Il a souligné qu’on attend des assises de Bujumbura des recommandations pertinentes à mettre en œuvre par l’ASARECA et les pays membres en vue de la promotion de la recherche dans le secteur agricole génératrice de croissance économique et qui contribue à la lutte contre la pauvreté et au développement social et économique des pays membres.
En marge des cérémonies d’ouverture, le Deuxième Vice –Président a également eu l’occasion de visiter différents stands pour voir diverses publications des pays membres de l’ASARECA sur le secteur agricole. (Voir l’intégralité du discours d’ouverture)

discours_assemblee_generale_asareca.pdf

Ce vendredi 06 décembre 2013, le Gouvernement du Burundi a organisé une réunion du Forum Politique du Groupe de Coordination des Partenaires sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri. Le but de cette réunion était d’évaluer l’état de mise en œuvre des programmes contenus dans le Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, deuxième génération (CSLPII) et émettre des recommandations et suggestions allant dans le sens d’améliorer les performances dans l’avenir.

Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République a fait savoir que le document du CSLPII est le fruit d’un travail laborieux, rigoureux et participatif issu des consultations qui ont regroupé des représentants des communautés à la base, de l’administration centrale, des organisations de la société civile qui ont eu l’occasion de l’enrichir. Cependant, a-t-il souligné, il est important de mettre en relief un défi majeur rencontré lors de l’évaluation de la mise en œuvre du CSLPII à savoir l’insuffisance des données sur l’état d’exécution financière des projets.
Monsieur le Deuxième Vice-Président a ainsi profité de cette opportunité pour rappeler à tous les Partenaires Techniques et Financiers qui ne se sont pas encore alignés aux règlementations en vigueur et plus particulièrement conformément aux prescrits de l’Article 7 de la loi n°1/34 du 02 décembre 2008 portant “Statuts de la Banque de la République du Burundi” de le faire sans tarder à l’instar des autres. Ledit article stipule que tous les financements des bailleurs de fonds doivent être logés à la Banque Centrale de la République, a-t-il martelé.
Il a, en outre, exprimé les sentiments de gratitude du Gouvernement du Burundi à certains bailleurs de fonds qui ont déjà répondu à cet appel notamment la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale, l’OMS et l’UNIFEM. Force est de noter que jusqu’à ce jour la Banque Centrale n’a déjà enregistré aucune reproche en matière de gestion de ces comptes, a fait savoir Monsieur le Deuxième Vice-Président.

Différentes parties prenantes, que ce soit du côté du gouvernement du Burundi ou des partenaires, ont reconnu les progrès déjà enregistrés dans les secteurs clés mais soulignent également que les défis ne manquent pas. Les partenaires sont revenus sur certains indicateurs du Doing Business qui ont très peu de points malgré les avancées significatives qu’a connues le pays en matière de l’amélioration du climat des affaires qui lui ont même valu le classement parmi les dix premiers pays au monde les plus réformateurs pour trois fois consécutives. On a mentionné notamment l’exécution des contrats qui est un indicateur clé pour la promotion du secteur privé.
Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi, Monsieur Parfait Onanga Anyanga a invité le gouvernement du Burundi et les partenaires techniques et financiers à poursuivre leurs engagements et ainsi favoriser le renforcement des acquis de cette première année de mise en œuvre du CSLPII. Il a par ailleurs lancé un appel au gouvernement à redoubler d’efforts pour le renforcement de la bonne gouvernance et l’état de droit, promouvoir un dialogue inclusif, renforcer la cohésion sociale et tout mettre en œuvre pour que les élections de 2015 soient libres, transparentes et apaisées. Monsieur Parfait Onanga Anyanga a indiqué que c’est rassurant de voir que le gouvernement a mis en place un instrument de mécanisme de suivi-évaluation et l’encourage à mettre en place des statistiques fiables. 
Le Deuxième Vice-Président de la République a remercié les partenaires pour leurs contributions dans la mise en œuvre du CSLPII et a promis que les recommandations et suggestion issues de la réunion seront prises en considération dans les actions ultérieures.
Les participants ont observé un moment de silence en la mémoire de l’ancien Président Sud africain, Monsieur Nelson Mandela, une figure qui a marqué l’histoire du Burundi, décédé ce jeudi 05 décembre 2013.(Voir l’intégralité du discours du Deuxième Vice-Président)

discours_forum_politique_du_06_decembre_2013.pdf