Jeudi 31 octobre 2013, la Maison Shalom de Ruyigi a soufflé ses vingt bougies. Les cérémonies de cet événement ont vu la participation de Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, qui avait représenté le Gouvernement du Burundi. Cette journée a été célébrée sous le thème « La victoire de l’amour sur la haine » avec pour slogan « La haine n’aura pas le dernier mot ». A la même occasion, les nouveaux bâtiments de l’Hôpital Rema ont été inaugurés. 
Les discours prononcés à cette occasion invitaient tout un chacun à asseoir l’amour, le pardon, la vérité et à promouvoir la réconciliation. Dans son homélie, l’Evêque de Ruyigi, Mgr Blaise Nzeyimana a laissé entendre que le pardon a été prévu par Dieu lui-même. Il a, en outre, souligné que l’homme seul ne peut rien sans l’aide de Dieu. Mgr Nzeyimana a invité le peuple burundais à se détourner du mensonge et à asseoir la vérité en mettant Dieu au centre de tout. 
Dans son allocution, le Deuxième Vice-Président de la République a d’abord félicité, au nom du Gouvernement du Burundi, le responsable de la Maison Shalom, Madame Marguerite Barankitse pour sa bravoure l’ayant permis d’hypothéquer sa vie pour accomplir une mission aussi délicate - étant donné que le pays était en pleine crise- pour que les enfants trouvent refuge. 
Pour le Deuxième Vice-Président, les vingt ans d’existence de la Maison Shalom doivent être une occasion pour tout burundais de regarder d’où nous venons et où nous allons. Il a émis son souhait de voir les actions de Margueritte Barankitse, servir de leçon pour le peuple burundais. 
Selon Monsieur le Deuxième Vice-Président, la célébration de ce vingtième anniversaire de la Maison Shalom doit nous rappeler que ce centre est né suite aux massacres de 1993 qui ont suivi l’assassinat du Président Melchior Ndadaye et occasionné beaucoup de morts et d’orphelins. C’est une célébration qui doit donner au peuple burundais la force de sauvegarder la paix chèrement retrouvée et travailler d’arrache-pied pour combattre la pauvreté par l’amour du travail afin de rattraper le retard enregistré. Son Excellence Gervais Rufyikiri a confié que l’existence de l’Hôpital Rema, de la fromagerie et de l’usine de production de farine fortifiée qu’il a pu visiter est une preuve que le développement socio-économique est possible. Il a terminé son mot en rassurant que l’avenir du pays est meilleur, en revenant surtout sur la conférence sectorielle tenue du 28 au 30 octobre 2013 qui a été un réel succès, au regard de la participation massive et active et les engagements formulés par différents partenaires au développement du Burundi.

 

 

Au terme des travaux de la deuxième conférence sectorielle pour la mise en en oeuvre du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la pauvreté, deuxième génération, qui s’est tenue à Bujumbura, du 28 au 30 octobre 2013, les participants à la conférence ont mis en exergue leurs appréciations au sujet des performances accomplies par le Gouvernement du Burundi dans les domaines qui ont fait l’objet des échange et débats en plenière et dans les travaux de groupes qui ont permis de formuler des recommandations contenues dans le communiqué final de la conférence ci-joint.

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Mardi 29 octobre 2013, au Bureau de la Banque Mondiale au Burundi, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri a participé dans une vidéo conférence organisée par le siège de la Banque Mondiale pour le lancement officiel du rapport Doing Business 2014. Ce rapport classe le Burundi 140ème sur 189 économies du monde évaluées, soit une progression de 17 places par rapport au rapport Doing Business 2013 où il était classé au 157ème rang.

La Banque Mondiale a félicité le Burundi pour avoir réalisé un progrès remarquable dans les réformes visant l’amélioration du climat des affaires après seulement deux ans de réformes. Le Burundi est également félicité par cette institution pour être classé pour la troisième fois consécutive parmi les 10 meilleurs pays au monde meilleurs réformateurs de l’année 2014. Sur l’ensemble de 10 indicateurs évalués par la Banque Mondiale, le Burundi a réalisé 6 réformes et a connu une progression de 72 places sur l’indicateur de transfert de propriété, soit de la 124ème place à la 52ème.

Le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burundi, Monsieur Rachidi B. Radji a souligné que la Banque Mondiale se mobilise pour offrir son assistance technique au Gouvernement du Burundi à travers le programme d’amélioration du climat des affaires et le projet de développement du secteur privé. Il a confié que la Banque Mondiale se réjouit d’avoir été au côté du Burundi dans ce parcours et d’avoir contribué à positionner le pays comme l’un des meilleurs réformateurs au monde.

Il a également félicité les autorités Burundaises plus particulièrement Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République pour le leadership et son engagement ayant été à la base des performances du Burundi dans l’amélioration du Climat des Affaires.

Monsieur Rachidi Radji a salué les efforts de Trade Mark East Africa (TMEA) pour son soutien financier qui a permis également le succès du programme d’amélioration du climat des affaires au Burundi.

Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République a remercié ceux qui ont contribué financièrement et techniquement dans ce processus des réformes. Il a promis que le Burundi compte poursuivre les réformes d’ordre législatif nécessaires en vue d’améliorer le classement sur l’ensemble des indicateurs du Doing Business. 

Les réformes reconnues par le rapport Doing Business 2014 pour le Burundi sont liées à la création d’entreprises, l’octroi de permis de construire, l’accès à l’électricité, le transfert de propriété, paiement des taxes et impôts et le commerce transfrontalier. Parmi ces réformes figure la création des guichets uniques au mois de mars 2013 pour le permis de construire, le transfert de propriété et le raccordement à l’électricité, ce qui a permis la réduction du coût, de procédures et des délais.

Selon la Société Financière Internationale du Groupe de la Banque Mondiale, au niveau mondiale, trois économies africaines ont effectué la plus forte progression à travers différents domaines mesurés par le rapport : Il s’agit du Burundi pour le transfert de propriété, le Bénin pour le commerce transfrontalier et la Côte d’Ivoire pour l’exécution des contrats.

 

 

En marge de la deuxième conférence sectorielle pour le suivi de la conférence de Genève pour la mise en œuvre du Cadre Stratégique de Croissance et de la Lutte contre la Pauvreté, deuxième génération (CSLPII) qui se tient à Bujumbura du 28 au 30 octobre 2013, le Deuxième Vice –Président Dr .Ir. Gervais Rufyikiri a présidé ce mardi 29 octobre 2013, une séance consacrée à la plaidoirie pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burundi.

Dans son discours, le Deuxième Vice-Président de la République a indiqué que les études réalisées par les Agences Onusiennes intervenant dans le domaine de la nutrition ont montré que le Burundi est un des pays ayant un taux de malnutrition chronique des plus élevés de l’Afrique et dans le monde. Il a précisé, en outre, que cela est dû en grande partie aux facteurs multisectoriels et variés dont les plus saillants sont : la faible production et la non diversification alimentaire, les mauvaises pratiques et habitudes alimentaires chez le nourrisson et le jeune enfant, le faible accès et couverture des services sociaux de base, les problèmes d’hygiène et assainissement de base qui rendent les personnes malades plus vulnérables aux infections et à la malnutrition ainsi que la forte démographie.

Il a souligné que pour faire face à cette situation, le Gouvernement du Burundi s’est engagé à faire de la réduction du retard de croissance une de ses préoccupations. Il a confié que l’engagement du Gouvernement du Burundi dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition est matérialisé à travers notamment les programmes prioritaires de la Vision Burundi 2025 et du CSLP II.

Le Deuxième Vice-Président de la République a fait remarquer que le Gouvernement du Burundi reste convaincu que c’est à travers la conjugaison des efforts avec ses partenaires au développement qu’il pourra venir à bout de toutes ces contraintes ci-haut mentionnées et permettre ainsi à la population de résoudre la question de l’insécurité alimentaire et de malnutrition. Il a réitéré l’engagement du Gouvernement du Burundi à promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle et a demandé des appuis conséquents pour parvenir à cet objectif.

Il a terminé son discours en remerciant les partenaires qui se sont déjà engagés dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burundi et a invite les autres partenaires à leur emboiter le pas. 
Après les exposés montrant effectivement la situation nutritionnelle et les actions du Gouvernement et des partenaires déjà engagés pour faire face à ces défis de malnutrition, les partenaires présents comme les Etats-Unis d’Amérique, l’Union Européenne, la Banque Africaine de Développement, le Fonds Monétaire International etc. ont promis d’apporter leurs contributions . Le Deuxième Vice-Président de la République a terminé la séance en remerciant tous les partenaires pour les promesses faites.

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Ce Mardi 29 octobre 2013, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi Dr.Ir. Gervais Rufyikiri a reçu en audience Monsieur Jérémie Bernard DELAGE, nouveau Représentant de l’ONU-FEMMES au Burundi. Il venait pour se présenter et informer le Deuxième Vice-Président au sujet des objectifs que l’ONU-FEMMES a pour le Burundi.

Au cours de cette visite de courtoisie, Monsieur Jérémie Bernard DELAGE a indiqué que l’ONU-FEMMES félicite le Burundi pour d’une part, les progrès énormes réalisés en matière de promotion de la femme burundaise surtout pour la représentation de cette dernière dans les institutions et d’autre part, pour la ratification par le Burundi des différents protocoles visant l’égalité des genres. Il a exprimé son désir de travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement du Burundi et a promis de soutenir tous les ministères concernés pour promouvoir l’égalité des genres.

Le Deuxième Vice-Président a souhaité la bienvenue à son hôte et pleins succès dans ses nouvelles fonctions. Il lui a confié que le Burundi a une base solide depuis 2005 basé sur la Constitution Burundaise prévoit au minimum 30% de représentation des femmes dans les institutions de prise de décision.
Au niveau du code pénal, des améliorations ont été faites notamment celles sanctionnant les abus commis à l’endroit des femmes. Le Deuxième Vice-Président lui a fait remarquer que le secteur éducatif connait également des avancées remarquables au regard de la scolarisation à l’école primaire qui a presque atteint la parité entre filles et garçons. Il a souligné que cette parité sera aussi atteinte au niveau du secondaire et de l’Université dans les années à venir. S’agissant des défis rencontrés par les femmes burundaises, il a mentionné ceux liés à leur autonomisation économique, à la succession, etc.
Le Deuxième Vice-Président a également noté que le Burundi attend de l’ONU-FEMMES, une mobilisation des moyens pour l’amélioration de la législation et le soutien aux femmes particulièrement celles du monde rurale.
Les deux personnalités ont aussi échangé sur le protocole de Maputo qui n’a pas encore été ratifié par le Burundi. Le Deuxième Vice-Président a proposé un peu de patience car ledit protocole comprend des articles très sensibles pour la population Burundaise comme l’avortement, la succession, etc.