Mercredi 05 février 2014, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri s’est joint à la population de Karusi dans la commémoration du 23ème anniversaire de la Charte de l’Unité Nationale.

 

Dans son allocution de circonstance, le Deuxième Vice-Président a souhaité à la population de Karusi une unité réelle, pleine d’amour et d’actions et orientée vers les travaux de développement comme l’indique le thème retenu pour cette année : « Consolidons la paix, source du développement ».

Son Excellence Gervais Rufyikiri a souligné qu’en adoptant la charte de l’unité nationale, les Burundais se sont engagés à tourner la page sombre de leur histoire et à bannir à jamais toutes les formes de divisions et autres maux connexes tels que l’exclusion, la haine, la vengeance et à s’attacher aux meilleures pratiques en l’occurrence le respect mutuel, la protection de la vie humaine, le pardon et la réconciliation, l’égalité de genre, l’entraide mutuelle, le combat pour la justice sociale, etc.

Il a confié que le Gouvernement a comme principale préoccupation la consolidation et la promotion des acquis en matière d’unité des Burundais à travers notamment la mise en œuvre des programmes diversifiés de développement social et économique pour le bénéfice du peuple burundais. La mise en place des corps de défense et de sécurité jouissant de la confiance de toute la population, la promotion de la justice pour tous, le rapatriement et la réintégration des réfugiés dans leurs biens, la mise en place de la Commission Vérité et Réconciliation, la gratuité des soins de santé, l’enseignement gratuit au niveau du primaire, la construction des villages, l’élaboration du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté et de la vision « Burundi 2025 » sont des actions parmi tant d’autres qui s’inscrivent dans la droite ligne de la promotion de l’unité des Burundais. Il a terminé son allocution en demandant à la population de Karusi à rester unis et solidaires et à s’atteler aux travaux de développement.

Samedi 1 février 2014, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, en compagnie de l’Ombudsman, Hon. Mohamed Rukara, la Première Vice-Présidente de l’Assemblée Nationale, Hon. Mo-Mamo Karerwa et les honorables parlementaires élus dans la circonscription de Gitega, a effectué les travaux communautaires en commune et province Gitega. 

 

Les travaux ont commencé par le débouchage des caniveaux de la route nationale deux (RN2) tout près de l’aérodrome de Gitega suivis des travaux d’assainissement de la place où est érigé le monument de l’Unité Nationale au quartier Musinzira de la ville de Gitega. La journée s’est clôturée par un match de football opposant l’équipe de la Fondation Salama et l’équipe Nazareth FC de Gitega qui s’est soldé par 1 but à zéro en faveur de l’équipe Nazareth FC.

 

Au terme des activités de la journée, le Deuxième Vice-Président de la République a rappelé que le développement est un processus continuel étant donné que les besoins pour atteindre le développement du pays sont encore énormes. Il a souligné que les Burundais ont encore besoin de beaucoup d’infrastructures sociales en l’occurrence des centres de santé, des écoles et des habitations décentes etc et que c’est pour cet impératif que les natifs de Gitega viennent de se construire une université qui va ouvrir ses portes le 10 février 2014

Le Deuxième Vice-Président de la République a invité tout un chacun à donner sa contribution pour bâtir la nation burundaise et partant la sortir de la pauvreté. Il a remercié la Fondation Salama pour ses multiples réalisations dont notamment la construction des centres de santé, des écoles d’enseignement secondaire et supérieur etc. Il a particulièrement remercié l’Ombudsman pour l’organisation de cette compétition et pour la visite effectuée par les membres de la Fondation Salama dans la province de Gitega. Enfin, le Deuxième Vice-Président de la République a invité cette fondation à ouvrir son siège à Gitega, la deuxième ville du pays. Signalons qu’avant de prendre le chemin de retour sur Bujumbura, les membres de la Fondation Salama ont visité l’Université Polytechnique de Gitega érigée sur la colline Tankoma. 
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Le 31 janvier 2014 à Muyinga, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République, Monsieur Gervais Rufyikiri a tenu une réunion à l’intention des cadres et agents du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage comprenant notamment les hauts cadres de l’administration centrale, les Directeurs provinciaux de l’Agriculture et de l’Elevage (DPAE) ainsi que les agronomes communaux de tout le pays. C’était une séance d’échange et de rappel sur l’impact de la pratique du brûlis sur la gestion des sols ainsi que ses effets sur la matière organique du sol.

 

Dans son mot d’ouverture de la réunion, le Deuxième Vice-Président de la République a indiqué la volonté du gouvernement de combattre la faim au cours de l’année 2014 à travers notamment la promotion des meilleures pratiques de protection du sol en l’occurrence la sensibilisation de la population à bannir la pratique du brûlis.
Il a profité de l’occasion pour rappeler les efforts du gouvernement en matière du développement du secteur agricole notamment l’augmentation depuis 2011 du budget y alloué, les projets d’investissements en cours de mise en œuvre tels que la construction du barrage hydro agricole de Kajeke, la réhabilitation et le repeuplement en cheptel de la ferme de Mahwa, la subvention et l’augmentation de la quantité des engrais chimiques etc.
Le Deuxième Vice-Président de la République a demandé aux responsables provinciaux et communaux de l’agriculture et l’élevage de concert avec les responsables administratifs à jouer une part active en sensibilisant la population de toutes les provinces et communes du pays sur les méfaits de la pratique du brûlis. 
Au cours de cette réunion, les participants ont eu l’occasion de suivre en guise de rappel l’exposé du Professeur Salvator Kaboneka, axé sur l’impact de la pratique du brûlis sur la gestion de l’eau et de la fertilité du sol ainsi que ses effets sur la matière organique du sol.
L’expert a rappelé les principes de base en montant que le sol est la résultante de l’interaction de 3 mondes à savoir : le monde végétal, le monde animal ainsi que le monde minéral. Il a également montré la composition des principaux minéraux du sol en indiquant que le sol est un système dynamique en 3 phases : sol jeune, sol mûr et sol dégradé. Ce fût également l’occasion de rappeler la source de la matière organique, les agents de la dégradation du sol en l’occurrence les brûlis, la disparition de la couverture végétale, les mauvaises techniques culturales, la déforestation, la destruction des micro-organismes du sol, l’érosion par le vent, l’érosion par l’eau ainsi que les principaux indicateurs de la qualité des sols.
En guise de conclusion, il a recommandé : le strict respect de la loi de restitution (des éléments nutritifs exportés par les résidus végétaux) à travers notamment l’enfouissement, le rangement en bandes isohypses dans le champ ayant un effet antiérosif, le compostage en champ ou dans le Rugo et la litière. 

 

Les participants à la réunion ont promis d’y contribuer efficacement en collaboration avec l’administration à tous les niveaux à travers l’organisation régulière des réunions et des séances de sensibilisation à l’endroit des agriculteurs. Il a été recommandé au Ministère de l’Agriculture et de l’élevage d’entamer des campagnes de communication de cette mesure à travers les différents canaux de communication. Le Deuxième Vice-Président de la République a demandé aux Directeurs provinciaux de l’agriculture et de l’élevage et aux agronomes communaux d’être toujours au côté de l’agriculteur. Il a promis que ceux qui seront les premiers dans la lutte contre la pratique du brûlis seront primés au terme d’une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de cette réunion qui aura lieu d’ici le mois de mai 214.

 

 

Ce mardi 28 janvier 2014, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri a reçu en audience l’envoyé spécial de la Belgique pour la Région des Grands Lacs, l’Ambassadeur Franck De Conninck.


 

Les échanges ont porté sur les relations qui existent entre le Burundi et la Belgique. Les deux personnalités ont également fait un tour d’horizon sur des questions d’actualité qui intéressent le Burundi et la communauté internationale. Ces questions sont entre autres la demande du Gouvernement du Burundi au Bureau des Nations Unies pour le Burundi de fermer ses bureaux avec février 2014, les préparatifs des élections de 2015 et la révision de la Constitution.

Ils ont également échangé sur des questions d’ordre économique comme le financement des projets à caractère régional comme la construction du chemin de fer, la construction des barrages hydroélectriques, le développement du transport lacustre etc. Le Deuxième Vice-Président de la République a confié à son hôte que de tels projets régionaux intéressent le Burundi d’autant plus que c’est un pays enclavé mais qui peut devenir une plaque tournante dans la région. Le Deuxième Vice-Président a fait savoir que les projets régionaux vont de surcroît aider le Burundi à trouver une solution durable au problème de déficit énergétique auquel il fait face.

Au terme de cette audience, le Deuxième Vice-Président a remercié l’Ambassadeur Franck De Conninck et le Royaume de Belgique pour la visite car, a-t-il ajouté, c’est le moyen de cimenter les relations qui existent entre le Burundi et ce partenaire de longue date. Ils ont tous émis le souhait de voir ces relations se consolider davantage en vue de soutenir le développement économique et social du Burundi.

 

Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice Président de la République, Dr Ir Gervais Rufyikiri a tenu, le samedi 18 janvier 2014, une réunion à l’intention des commerçants de Gitega. Ce fut l’occasion d’échanger sur les problèmes rencontrés par ces derniers dans leur travail au quotidien et essayer d’y remédier dans la mesure du possible. Les questions des uns et des autres ont prouvé qu’il y a nécessité de renforcer la sensibilisation et le dialogue entre les commerçants et l’Office Burundais des Recettes (OBR) sur la loi régissant les taxes.
Le Deuxième Vice-Président de la République a d’abord rappelé les avancées significatives enregistrées dans l’amélioration du climat des affaires qui a fait que les investissements augmentent énormément ces dernières années avec des répercutions positives sur la vie des populations. Son Excellence Monsieur Rufyikiri a mis en exergue notamment la création d’emplois, l’augmentation des recettes fiscales ; ces dernières ayant permis de réaliser de grands projets sur les fonds propres du pays en l’occurrence la construction de l’hôpital de Karusi, la subvention des engrais chimiques depuis septembre dernier, les projets de construction des centrales hydroélectriques en cours en sont quelques exemples éloquents, a-t-il martelé. 
Pour les commerçants, le gros des questions portait sur les problèmes rencontrés au moment du paiement des taxes. Il s’agit entre autres des taxes dites très élevées, la perception des taxes par l’OBR et l’Administration communal sur les mêmes marchandises, le paiement des arriérées fiscales, le renforcement des capacités dans leur domaine, les retards dans les déclarations suite aux services lents de l’OBR. A ceux-là s’ajoutent le non-accès aux crédits dans les institutions bancaires, les intérêts bancaires très élevés, le manque de devises, les prix élevés du dollar dans les bureaux de change, la somme de 500 dollars payés par les camions en provenance du Burundi sur la frontière tanzanienne alors que ceux en provenance des pays voisins payent 150 dollars seulement . 
Ces commerçants ont souligné que les facteurs ci-haut mentionnés handicapent leur activité commerciale dans la mesure où ils travaillent sans gain. Ils poursuivent que certains d’entre eux ont fuit la ville suite au recouvrement par l’OBR des arriérées fiscales sur beaucoup d’années qui leur exigeraient le décaissement des montants très énormes alors qu’ils sont incapables d’en avoir. Ils ajoutent que dans la plupart des cas, ils ne peuvent même pas trouver les pièces comptables sur ces années. 
Réagissant aux interventions, le Deuxième Vice-Président de la République a d’abord fait savoir que l’OBR ne fixe pas les taxes mais qu’il fait respecter la loi. Il a noté que les questions de ces commerçants émanent de leur ignorance par rapport aux lois régissant le commerce et les taxes, d’où il a remarqué la nécessité de sensibilisation et de renforcement du dialogue entre l’OBR et les contribuables. Il a exhorté ces commerçants à éviter de fausses déclarations et à dénoncer les cas de fraudes et de corruption en temps réel pour que les auteurs soient punis conformément à la loi.
Le Deuxième Vice-Président de la République a par ailleurs invité les commerçants de Gitega à chercher le NIF (Numéro d’identification fiscal) et le Registre de commerce pour travailler dans la transparence et à s’acquitter de leur devoir fiscal correctement et à temps. Aussi, les a-t-il encouragés à conserver leur argent dans les banques pour pouvoir bénéficier des crédits facilement et à des taux réduits, puisque, précise-t-il, plus les clients augmentent, plus les intérêts diminuent. Pour les taxes élevées payées par les camions sur la frontière tanzanienne, le Deuxième Vice-Président a confié que le ministère ayant le Commerce dans ses attributions s’en occupe déjà.