Ce lundi 17 février 2014, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, a procédé à l’ouverture de l’atelier régional sur la transition du relèvement communautaire au développement durable dans la Région des Grands Lacs. Cet atelier constitue une occasion pour les participants venus des différents pays de la région d’échanger et de mettre en commun les expériences en vue de lamise en place des systèmes de développement innovants de transition entre la réintégration et le développement durable.

 


Dans son mot de circonstance, le Deuxième Vice-Président de la République a exprimé la satisfaction du Gouvernement du Burundi d’abriter les travaux de cet atelier combien important placé sous le thème : « Comment le relèvement communautaire peut ouvrir la voie au développement durable dans la région des Grands Lacs ». Entrant dans le vif du sujet qu’est le développement durable, Monsieur le Deuxième Vice-Président a fait savoir que des progrès remarquables ont été enregistrés jusqu’à nos jours dans beaucoup de secteurs de développement social et économique du Burundi. Toutefois, il a souligné que de nombreux défis à relever jonchent encore le parcours du Burundi vers son développement social et économique durable. Il a mentionné principalement l’extrême pauvreté, les séquelles du conflit, le chômage, la démographie galopante, le déficit énergétique, l’insécurité alimentaire, la réinstallation et la réintégration socioéconomique des personnes rapatriées et des démobilisés, le relèvement des conditions de vie des personnes vulnérables, la redynamisation de l’économie nationale, la diminution de l’aide publique au développement, etc.
Pour faire face à tous ces défis, a laissé entendre le Deuxième Vice-Président, le Gouvernement du Burundi en collaboration avec ses partenaires au développement en l’occurrence le PNUD a élaboré et mis en place des instruments stratégiques à savoir la Vision « Burundi 2025 » et le « cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté » ayant comme première mission d’enclencher une croissance accélérée en promouvant un environnement global favorable au développement durable, à la création d’emplois, à la redistribution des fruits de cette croissance et à la transformation rapide et profonde de l’économie Burundaise. Il a précisé en outre que le Gouvernement du Burundi a déjà adopté un document cadre de la politique nationale de décentralisation et son plan d’action, la loi consacrant l’autonomie des communes qui sont toutes dotées des plans communaux de développement communautaire ainsi que la mise sur pied d’un fonds national d’investissement communal qui constitue un appui important pour la mise en œuvre des projets et programmes de développement local.
Il a souligné que le Gouvernement du Burundi apprécie la pertinence des thèmes inscrits à l’agenda de l’atelier à savoir la réintégration sociale et économique, le développement économique local, la gouvernance locale et décentralisation ainsi que le partenariat public-privé. Il a émis le souhait du gouvernement de voir les conclusions de cet atelier apporter des réponses appropriées aux préoccupations en matière de développement social et économique local des pays de la région en général et du Burundi en particulier.
Son Excellence Dr. Ir. Gervais Rufyikiri a vivement remercié le PNUD pour son rôle catalyseur, ses conseils stratégiques judicieux, son rôle dans la mobilisation des financements nécessaires et dans la construction des partenariats efficaces et a salué les efforts que le système des Nations Unies en général et le PNUD en particulier ne cessent de déployer pour accompagner le Burundi dans ses projets et programmes visant le développement humain durable et équitable de sa population.
Tenant compte du contexte actuel du pays marqué par la grande catastrophe survenue la nuit du dimanche 09 février 2014 suite aux pluies diluviennes ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants particulièrement dans la ville de Bujumbura, Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République a, au nom du Gouvernement, lancé un appel à la solidarité nationale et internationale pour secourir les sinistrés évalués à plus de 5000 ménages sans abris mais aussi pour remettre à l’état les infrastructures publiques détruites ou fortement endommagées.

Ce samedi 15 février 2014, son Excellence Monsieur Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-Président de la République, s’est joint à la population de la commune Gihosha dans la municipalité de Bujumbura dans le cadre des travaux de développement communautaire. Ces travaux ont eu lieu sur la place communément appelée Gare du Nord et ont consisté au curage des caniveaux bouchés par les immondices suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur quelques quartiers du nord de la ville de Bujumbura la nuit du 9 Février 2014. La Représentante résidente des Agences du Système des Nations Unies au Burundi, le Directeur Pays du PNUD, les Représentants de l’UNICEF et de la FAO au Burundi avaient également répondu présents à ce rendez-vous.Les travaux de ce jour constituent une des actions urgentes de secours et d’appui à la population éprouvée par cette catastrophe naturelle survenue dans la ville de Bujumbura et les différentes localités environnantes et ayant occasionné des dégâts humains et matériels très importants.

Ce lundi 10 février 2014, Son Excellence Monsieur Gervais Rufyikiri, Deuxième Vice-Président de la République, a reçu en audience le Directeur Régional du FIDA chargé de l’Afrique de l’Est et Australe, Monsieur Périn Saint-Ange. Cette visite s’effectue trois mois après la visite du Deuxième Vice-Président de la République à Rome ; siège du FIDA où il avait formulé une demande auprès des autorités de cette institution de visiter le Burundi pour s’enquérir de l’état des besoins en financement. Les échanges ont porté sur l’état des lieux de la coopération entre le Burundi et le FIDA notamment l’état des projets en cours et ceux à venir ainsi que le financement des projets en 2014. 

Au cours de l’entretien, le Deuxième Vice-Président a remercié son hôte pour la visite et pour tous les appuis du FIDA. Il a souligné que cette visite témoigne de l’attachement du FIDA envers le Burundi et qu’elle permettra la convergence des idées pour la mise en œuvre des projets du FIDA au Burundi.

Les deux personnalités ont analysé ensemble toutes les questions pouvant faciliter une mise en œuvre rapide des projets FIDA en l’occurrence le renforcement de la capacité de coordination au niveau du ministère de l’agriculture et de l’élevage, l’appropriation locale des projets en vue d’aboutir à leur pérennité, l’introduction de l’approche basée sur les résultats ainsi que la création d’un fonds commun pour l’agriculture. Cela qui permettra l’augmentation de la capacité d’absorption des budgets alloués au secteur de l’agriculture et d’élevage ainsi que l’appropriation et la responsabilisation des acteurs nationaux.

 

 

Le Gouvernement du Burundi reconnait que la réduction de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle est un préalable impératif au développement du pays et à la prospérité de la population. 
Fort de cette réalité, le Gouvernement a fait de la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition l’une de ses grandes priorités, en témoigne la Vision « Burundi 2025 » et bien d’autres documents. 
Fort de cette vision, le Gouvernement du Burundi a pris de forts engagements au Sommet de la Nutrition pour la Croissance, tenu à Londres le 8 Juin 2013. Il s’agit de :
-  Réduire de 10 points la malnutrition chronique (58% à 48%) d’ici 2017 ;
-  Examiner les coûts du plan stratégique multisectoriel de lutte contre la malnutrition ;
-  Développer un système de surveillance de la malnutrition adopté par toutes les parties prenantes ;
-  Renforcer les mesures visant à améliorer la santé et le statut de la femme ;
-  Achever le processus de lancement de l’Alliance du Burundi pour la fortification des aliments ;
-  Mettre en œuvre des lignes directrices nationales sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant ;
-  Mettre davantage l’accent sur l’augmentation de la production agricole, la sécurité alimentaire et l’éducation nutritionnelle.

Bien plus, la révision de ses documents de politiques et de stratégie en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, l’adhésion du pays en février 2013 au mouvement mondial Scaling Up Nutrition (SUN) et en Octobre 2013 à l’initiative inter agences Renewed Efforts Against Child Hunger and Undernutrition (REACH) sont des preuves de la détermination des autorités du pays à mener à bien la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. 
Toujours dans cette lancée et vu le caractère multisectoriel de la sécurité alimentaire et la nutrition, le Gouvernement du Burundi opte pour une approche participative, collective, harmonisée et coordonnée. Aussi, un document stratégique multisectoriel a-t-il été élaboré pour guider les actions à entreprendre. Le plan stratégique dudit document contient des interventions à hauts impacts sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. 
Pour une bonne gestion et coordination des interventions programmées, des organes sont mis en place en l’occurrence :
-  Un Comité de Pilotage présidé par son Excellence Mr le 2ème Vice-Président de la République du Burundi ;
-  Un Secrétariat SUN/REACH placé sous la coordination du Point Focal SUN du Gouvernement ;
-  Un Comité Technique National présidé par le Point Focal SUN du Gouvernement ;

La lutte pour la sécurité alimentaire et la nutrition est l’affaire de tous. Mobilisons-nous pour relever le défi.
A travers cette fenêtre du Secrétariat SUN/REACH vous pourrez suivre l’évolution de nos activités dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burundi.

NON A L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU BURUNDI ! ENSEMBLE NOUS FERONS LA DIFFERENCE.

 

 

Ce vendredi 07 février 2014, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, a présidé les cérémonies de distinction officielle des Autorités Contractantes qui se sont le plus distinguées dans la passation et la gestion des marchés publics de leurs entités administratives au cours de l’exercice 2013. Ont été primés le Ministère de l’agriculture et de l’élevage et la Direction générale des affaires pénitentielles.

Au cours de ces cérémonies, le Deuxième Vice-Président de la République a fait savoir qu’une bonne passation et gestion des marchés publics constitue d’une part, une des fondations pour la bonne gestion des finances publiques et la maîtrise des budgets nationaux et d’autre part, un élément important de promotion et de consolidation de la bonne gouvernance économique dans le pays. Il a rappelé que le Code des marchés publics édition 2008 est une réforme qui est venue consacrer particulièrement la décentralisation et la déconcentration dans le domaine des marchés publics, rendre plus fluide, plus rationnel et plus rassurant le processus de passation des marchés publics. Aussi, à travers la réforme de 2008, les différentes autorités contractantes ont-elles été davantage responsabilisées à travers notamment leurs Cellules de gestion des marchés publics, pendant que des structures de contrôle et de régulation ont été mises en place, a-t-il martelé.

Le Deuxième Vice-Président reconnaît par ailleurs une nette amélioration du secteur des marchés publics et cela d’année en année par rapport à l’époque de l’ancienne loi des marchés publics. Selon Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, la réduction sensible du nombre de marchés de gré à gré, la réduction des délais de traitement des dossiers de passation des marchés publics, la réduction des recours portés devant les tribunaux et la réduction des arriérées de règlement des marchés publics constituent quelques-uns des témoignages éloquents des avancées enregistrées dans ce secteur.

Toutefois, il souligne que le Gouvernement du Burundi est conscient que le code des marchés publics actuel a encore des lacunes ; d’où il a entrepris depuis quelques temps, deux exercices importants, l’un portant sur l’audit de la conformité de passation des marchés publics depuis la mise en place de la réforme de 2008, et l’autre portant sur la révision de ce Code.

Au sujet du projet de révision du Code des marchés publics en vue de l’améliorer davantage, le Deuxième Vice-Président a révélé que l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a déjà engagé un processus participatif de consultation de tous les partenaires et autres acteurs directement concernés pour recueillir des observations, des avis et suggestions utiles à cette fin. L’objectif ultime de l’exercice étant de finaliser un Code des marchés publics révisé, plus clair, plus facile à interpréter et plus adapté à certaines réalités de terrain, sans oublier de l’harmoniser à ceux des différentes communautés économiques sous régional dont le Burundi est membre. 

Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République a enfin félicité les Autorités contractantes qui se sont améliorées plus que les autres dans les meilleures pratiques des marchés publics au cours de l’année 2013 et a encouragé les autres à leur emboîter le pas, en faisant plus d’efforts au cours de cette année 2014 pour rejoindre le cercle des meilleurs.