Ce mardi 3 septembre 2013, Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Ir. Gervais Rufyikiri, a effectué une visite de travail en province Bubanza en vue de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de construction du barrage hydroagricole sur la rivière Kajeke. Après la visite, le Deuxième Vice-Président de la République a révélé que l’avancement des travaux est satisfaisant au regard des difficultés rencontrées pendant l’exécution des travaux liées à l’indemnisation de la population. Il a demandé aux entreprises qui exécutent ce projet d’accélérer les travaux pour les terminer au plus tard au mois de décembre 2013. En outre, il a souligné que la principale contrainte rencontrée qui freine l’avancement des travaux a trait à l’avenant qui est réclamé par l’entreprise suite à l’arrêt répétitif des travaux indépendamment de sa volonté. Toutefois, il a signifié que le code des marchés publics autorise l’avenant de 20% du coût total du marché alors que celui réclamé est de 24%. Il a confié qu’une commission va être mise sur pied pour se pencher sur la question et produire un rapport endéans une semaine qui sera analysé par le Gouvernement en vue de trouver une solution à cette question et partant permettre la poursuite des travaux dans le strict respect de la loi. Il a invité tous les acteurs directement impliqués dans la réalisation dudit projet de collaborer efficacement pour un meilleur accomplissement des travaux prévus. Il a demandé à la population qui n’a pas encore perçu la deuxième tranche d’indemnisation d’être patiente en attendant la vérification des listes par la Brigade Spéciale Anticorruption. Le Deuxième Vice-Président de la République a, enfin, invité la population de ces localités à dénoncer ceux qui ont injustement perçu les indemnités ou ceux qui n’en avaient pas le droit afin de faciliter la tâche de vérification. Signalons que ce barrage aura une capacité d’irrigation de 3000 ha de champs de riz et des autres cultures dans la plaine de Gihanga en pronvince Bubanza ce qui permettra à la population de cultiver et récolter plus deux fois par an.